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DIOR, cinéma, théâtre et danse

DIOR : le cinéma, le théâtre et la danse

 

 Christian DIOR, pour le cinéma, le théâtre ou la danse, se plongeait dans les livres anciens et des documentations diverses avant la réalisation du tout premier croquis.

Dans toutes ses réalisations, le souci du détail était primordial. Avant lui, aucun costumier n'avait travaillé avec autant de minutie, ne laissant aucune place au hasard.

"Christian DIOR et les spectacles : c'est une rencontre naturelle, et aussi une confrontation entre la fantaisie et les exigences de son idéal."

Christian DIOR a réalisé un certain nombre de costumes pour le cinéma, entre 1942 et 1946, puis à partir de 1947 sous sa griffe, jusqu'en 1956. 

 

 

 

Dans l'ouvrage "Christian DIOR, l'autre lui-même", édité par l'Office Culturel de Granville, il est notamment indiqué :

"Cette passion pour cette éoque, la silhouette en "S" de cette femme, avec ses formes que Poiret avait effacées pour rendre le corps libre, Christian DIOR dans sa première collection "Corolle" dite New-Look lui redonne presque les mêmes contraintes. Ce rapport avec le temps de son enfance est peut-être en souvenir d'une femme qui fut sans doute sa première muse, sa mère."

On peut remarquer certaines similitudes entre les robes du soir Napoléon III, qu'il créa pour "La Valse de Paris" de Marcel Achard en 1947, contant la vie de Jacques Offenbach, et les robes du grand soir de ses premières collections : l'ampleur des jupes, presque des crinolines, les cascades de tissus, de dentelles, de broderies, de fleurs, les bustes moulés, autant de détails qui peuvent être mis en correspondance."

     

 

 

 

 

  DIOR : le cinéma, le théâtre et la danse

Christian DIOR a réalisé un certain nombre de costumes pour le cinéma, de 1942 à 1946, puis à partir de 1947 sous sa griffe jusqu'en 1956. Il a notamment habillé Marlène Dietrich dans le film "Le Grand Alibi" d'Alfred Hitchcock.

Dans les années 1950, il ira jusqu'à donner à des vedettes de cinéma certains modèles de sa collection adaptés pour les films, dont "Ambassador's Daughter"  avec Olivia de Haviland. Il est à noter que ce film se déroulera même dans le décor de sa maison de couture. 

 

 

 

Christian DIOR consacrera en novembre 1947, beaucoup de temps à la création de l'ensemble des costumes masculins et féminins, de même que les décors, ainsi que la musique du ballet "Treize danses" de Roland Petit.

"Christian DIOR a toujours eu le goût du spectacle : dans les années vingt, pour les soirées du Casino de Granville, il dessinait ses costumes, mais également ceux de ses amis."

 

 

En conclusion de cet hommage au créateur de mode Christian DIOR, voici ce qu'il déclarait concernant sa maison, sa vie et son oeuvre :

"La maison de mon enfance ... j'en garde le souvenir le plus tendre et le plus émerveillé. Que dis-je ? Ma vie, mon style, doivent presque tout à sa situation et à son architecture."